la tour de champel

Balade mémorielle

Quand les monuments de genève rappellent son passé, aux alentours de l’arve, la tour de champel.

C’est donc une ruine moderne, mais fort ingénieusement construite avec d’anciens matériaux. Du sommet, la vue est superbe, et plus haut que le sommet par un escalier en fer qui fait peur, on peut ramper jusqu’au haut d’une échauguette accrochée de côté comme une lanterne… (Marc Monnier, Gian et Hans , 1882, p.311.)

Construite à la fin du XIXe siècle, la tour de Champel observe Genève depuis près de 150 ans. Liée au développement de «Champel-les-Bains», elle avait pour première fonction d’embellir le quartier.

David Moriaud et la construction de Beau-Séjour

Avant d’être prisé par la bourgeoisie genevoise, le quartier de Champel avait une sombre vocation. Il servait en effet principalement de lieu d’exécution. Champ désertique hors des remparts et en hauteur, les autorités genevoises l’utilisent pour les pendaisons et les bûchers. On le voit de loin, et les spectacles qui s’y déroulent ont pour but de dissuader les futurs malfaiteurs.

En 1873, David Moriaud, poète, promoteur et avocat, cherche à concurrencer les stations thermales de Divonne et d’Evian. Son choix se porte sur Champel, où il fait construire en hauteur l’hôtel Beau-Séjour et au bord de l’Arve un établissement de cures thermales. L’établissement attire une clientèle fortunée et internationale.

Ce nouveau lieu de villégiature reste facile d’accès depuis Genève, grâce à une ligne de tramway. À la fin du XIXe siècle, la ville n’est pas encore trop urbanisée, ce qui laisse aux clients de Beau-Séjour une vue imprenable sur Genève, la campagne et les montagnes environnantes.

L'histoire de la tour de Champel

La tour, «fabrique» de Champel

La date exacte de construction de la tour n’est pas connue, ni son architecte d’ailleurs. Moriaud la fait construire entre 1877 et 1878. Proche de l’hôtel et des bains, elle est ouverte dès ses débuts au public. Construite dans un style néomédiéval, les pierres qui la composent proviennent d’une autre maison au bord du Rhône, construite au XIVe siècle. La tour de Champel a spécifiquement été pensée comme une tour du Moyen Âge en ruine, avec une architecture complexe (base carrée, corps octogonal et échauguette ronde). Son aspect médiéval est en accord avec le jardin dans lequel elle se trouve, qui garde un aspect sauvage.

La tour de Champel n’est pas le seul exemple de bâtiment néomédiéval. D’autres constructions du XIXe siècle partagent ce style sur le canton. C’est le cas de la Tour El Masr à Cologny ou encore de la Tour Rutty à Vandoeuvres. (C’est la dernière tour néogothique construite à Genève, en 1902).

La seule fonction de la tour de Champel est d’être un ornement. Les clients de l’hôtel se promènent dans le quartier, de la cure aux falaises surplombant l’Arve. La tour est là pour donner un but aux promeneurs. Il est également possible d’y grimper, afin de profiter d’une vue à 360° sur Genève. Elle devient même un salon de thé afin d’être encore plus attractive.

La tour est donc ce qu’on nomme une «fabrique», c’est-à-dire une

Petite construction de jardin comportant un espace intérieur, servant de ponctuation à la promenade en ménageant des vues et en offrant au promeneur un lieu de repos à l’abri des intempéries. ( Jardin, vocabulaire typologique et technique , 2000, p.170).

L'histoire de la tour de Champel

La fin des bains, mais la tour reste

L’urbanisation de Genève au début du XXe siècle provoque un déclin de la fréquentation de Beau-Séjour et de Champel-les-Bains. David Moriaud continue les constructions vers la tour, notamment sa villa en 1899. La propriété est cependant vendue en 1902 et acquise en 1904 par Edouard de Nottbeck. Rentier, il transforme la villa en une grande demeure néogothique.

L’État de Genève rachète l’hôtel Beau-Séjour en 1943. L’hygiène s’étant largement améliorée dans les maisons et appartements, les bains ont perdu leur utilité publique. Détruit en 1957, l’hôtel laisse ensuite sa place à la clinique Beau-Séjour.

La maison Nottbeck est détruite en 1978. Cependant, la tour reste. Après plusieurs projets avortés, la Ville la restaure et en condamne l’accès intérieur. Elle reste désormais le témoin de cette partie de l’histoire genevoise et de son goût pour les promenades et le style néogothique.

L'histoire de la tour de Champel

Mots-clés:   Histoire Suisse et genevoise ;  Monuments ; Noms de rues

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Bibliographie.

Badel, Pierre-Henri. « La tour et les bains de Champel ». Immoscope.ch, 21.08.2020. En ligne ici .

Bosch, Arnaud. « Champel ou la colline aux sombres secrets ». Trajectoire , n°112, 2015. En ligne ici .

Palfi, Véronique. « TOUR de CHAMPEL. 7, chemin de la Tour-de-Champel. Étude historique ». Parue en décembre 2007 sous l’égide de la Conservation du patrimoine architectural de la ville de Genève.

Image 1, 3 et 4: Photographies de l’auteure

Image 2 : Champel les Bains, 1889. ©Yannik Plomb, https://notrehistoire.ch

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Tour de Champel

  • ↑ Cité dans L'INSA, Inventaire Suisse d'Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)
  • ↑ mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 799
  • ↑ Cité dans "Le Grand Siècle de l'architecture genevoise", édité par la société d'art public, page 133
  • Voie:Chemin de la Tour-de-Champel
  • 662111092-Tour-de-Champel
  • Sans-adresse
  • Le Grand Siècle de l'Architecture genevoise
  • Guide artistique de la Suisse 4a
  • Charles Ellès
  • INSA Inventaire Suisse d'Architecture

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Chemin de la Tour-de-Champel

Genève-Plainpalais

La Tour de Champel est édifiée en 1877 pour le compte de David Moriaud, promoteur des bains thérapeutiques de l’Arve, fondés à proximité en 1874.

Centré sur les vertus thérapeutiques des eaux de l’Arve, ce lieu de villégiature était relié à la gare par un tramway. Parmi sa clientèle, on peut citer l’auteur Guy de Maupassant, le pianiste et compositeur Camille Saint-Saëns, le philosophe et historien français Hippolyte Taine ou le lauréat du prix Nobel de littérature Romain Rolland.

Haute de 17 mètres, la tour est ensuite aménagée en salon de thé pour les curistes et offre une vue à 360° aux visiteurs et visiteuses sur le Salève, les Alpes, le Jura et la ville de Genève.

Laissée à l’abandon au début des années 1970, elle est finalement rénovée au milieu des années 1980.

Voir aussi avenue de Champel.

la tour de champel

La Tour est belle le dimanche matin aux premières lueurs! Du coup, un contributeur lui a tiré un portrait "avec un grand et doux soin" Lien à suivre ​ Contribution 2018-04-19

Immoscope

La tour et les bains de Champel

Les vestiges les plus marquants du quartier qui surplombe la rive droite de l’Arve hantent encore les rêves de tous les Genevois qui y ont passé leur jeunesse. Aujourd’hui, les bains ont disparu, laissant derrière eux un passé glorieux. Les ruines de la tour de Champel ne sont malheureusement plus accessibles car elles présentent un risque du fait de leur délabrement.

Les ruines de la tour de Champel qui subsistent toujours laissent planer le mystère de leur présence au milieu d’un tissu urbain qui s’est modernisé au fil des ans. La tour avait été érigée comme but de promenade permettant aux riches curistes des Bains de l’Arve de se désaltérer entre les murs du salon de thé qui y était aménagé. Aujourd’hui, on y accède en s’engageant entre des immeubles modernes et fonctionnels qui ont été construits dans la rue éponyme. La ville de Genève a pris possession de la parcelle sur laquelle avait été érigée la tour, suite à une donation acceptée en 1988 à l’issue de dix ans d’âpres négociations.

Une station thermale célèbre dans toute l’Europe

Dès la fin du XIXe siècle, les célébrités accouraient de toute l’Europe pour profiter des vertus des bains thérapeutiques de l’Arve. On raconte que, parmi celles-ci, figuraient le pianiste et compositeur Camille Saint-Saëns ainsi que les écrivains Guy de Maupassant, André Gide et Romain Rolland. Le premier vantait les vertus de Champel-les-Bains en ces termes, dans une lettre à sa mère, en parlant de son ami Hippolyte Taine : « Il y fut guéri l’an dernier en 40 jours d’une maladie toute pareille à la mienne – impossibilité de lire, d’écrire, de tout travail de la mémoire. Il se crut perdu (…) Mais il revint cette année juste à temps. »

Cette vocation du quartier à attirer les hommes de lettres se perpétue aujourd’hui encore. Le jeune auteur à succès Joël Dicker situe en effet dans ce quartier le lieu d’hébergement du principal protagoniste de son dernier roman, L’Énigme de la chambre 266.

Un vaste et ambitieux projet immobilier

La tour de Champel n’en reste pas moins un témoin emblématique de cette période bénie des dieux pour l’économie du quartier. L’exploitation des flots tumultueux et vivifiants qui descendaient des glaciers qui couvraient les Alpes revient à quelques pionniers du thermalisme à Genève. Pour comprendre les tenants et aboutissants de cette épopée, il faut remonter aux années 1870, quand l’avocat et homme d’affaires David Moriaud lança, avec deux associés, le projet d’un vaste établissement de soins balnéaires à un moment où la mode du thermalisme était à son apogée dans des villes proches de chez nous telles que Divonne et Evian qui développaient leur réputation en attirant des curistes.

L’ensemble balnéaire de Champel était alors établi sur la rive droite de l’Arve, à la hauteur de l’actuelle piscine municipale de Carouge. L’initiative de la création des bains de Champel reviendrait au docteur Paul Glatz, qui aurait mandaté sa construction à l’architecte Alexis Falconnet. Les Bains de Champel se composaient des établissements balnéaires qui jouxtaient le domaine de Beau-Séjour, mais aussi, sur les hauts de celui-ci, d’une vaste maison patricienne qui fut transformée en hôtel de 200 chambres accueillant les riches curistes qui s’y arrêtaient.

Un défi technique au service de l’essor touristique Genève

La réalisation de la machinerie et des chaudières hydrauliques de l’établissement balnéaire fut le noeud de l’opération. Elle germa probablement dans le cerveau de John Rehfous, par ailleurs architecte et administrateur de la société hydrothérapique des bains de Champel.

Parallèlement aux installations techniques et balnéaires, le terrain attenant fut morcelé pour la construction de villas adaptées à la clientèle potentielle des bains. Un véritable quartier de villas émergea alors sur le plateau de Champel. Selon David Ripoll, auteur d’un livre sur cette épopée, il s’agissait « d’attirer vers les eaux limoneuses de l’Arve toute une clientèle cosmopolite, avide de douches glacées, de concerts en plein air et de promenades sous les marronniers ».

Construit en 1880 à la gloire de David Moriaud, père spirituel de ce vaste projet, le château Ashbourne (ou villa Rhéa) y veille encore du haut du plateau de Champel.

L’hôtel Beau-Séjour fut agrandi une première fois en 1885 puis fit l’objet d’une extension au cours d’une deuxième étape en 1907, selon les plans des architectes Eugène Hensler et Arthur Boissonnas, dans le style Belle Époque enrichi de tourelles et d’ornements du plus bel effet.

Entre-temps, les promoteurs avaient réussi à convaincre les autorités de l’importance des transports pour la réussite de leur projet. En 1894, une ligne de tramway électrique est ouverte entre la gare Cornavin et l’hôtel Beau-Séjour. Son trajet suit la rue de Coutance, traverse le Pont de l’Île, remonte la rue de la Corraterie avant de filer en direction de Champel pour s’arrêter devant l’hôtel des bains, terminus de la ligne, à quelques centaines de mètres de la nouvelle halte de Champel du Léman Express.

la tour de champel

Le témoin privilégié d’un projet pharaonique

La tour de Champel a été construite en 1878 pour inviter les promeneurs, les curieux et les curistes présents sur place à profiter de la vue panoramique sur les Alpes, le Jura, le Salève, le Fort de l’Écluse, le serpentement de l’Arve et les quartiers de la ville, dont on profitait depuis le plateau de Champel. Cette tour de style moyenâgeux est construite avec des matériaux de récupération (molasse du lac) provenant d’une ancienne maison située en ville de Genève. Haute de 17 mètres et située à 250 mètres de l’hôtel, en surplomb de la falaise dominant l’Arve, cette tour d’observation offre un décor de carte postale à tous ceux qui sont à la recherche d’un endroit propice à la rêverie et à la nostalgie.

Avec son assise de forme carrée à sa base sur le tiers de sa hauteur, sa structure architecturale se transforme ensuite en figure octogonale. Une fois que l’on a gravi les escaliers escarpés qui mènent au sommet, on a le souffle coupé. Une minuscule guérite de guet caractéristique des châteaux forts moyenâgeux (ou échauguette) placée en encorbellement de la muraille ne peut échapper à notre regard. Les fenêtres de la tour comportent des meneaux croisés et accolades. Deux grandes sculptures en bas-relief mêlent les visions panoramiques au discours patriotique. « La première, qui flanque l’entrée principale, figure un groupe de trophées adossés à un arbre », relève dans son ouvrage Véronique Palfi, qui a réalisé en 2007 une étude historique des lieux pour la conservation du patrimoine architectural de la ville de Genève. « La seconde, très abîmée, présente ce qui reste d’un aigle avec un panorama de lac et montagne », poursuit-elle. En 1889, un petit pavillon abritant une salle de rafraîchissement est érigé au pied de la tour et le public peut toujours y accéder quand bien même le terrain sur lequel il a été construit a été vendu à la société Champel-Beau-Séjour.

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En 1897, David Moriaud fait agrandir le pavillon pour le transformer en villa. Celle-ci passe en d’autres mains et fait l’objet d’importants travaux qui, sous le coup de crayon de l’architecte Adrien Peyrot, lui confèrent un aspect mouvementé tout en réussissant à intégrer le pavillon de rafraîchissement à la tour. C’est probablement à cette occasion que la bâtisse prit alors le nom – pendant une certaine période – de château Montjoie que l’on trouve toujours sur un mur situé à l’entrée de la parcelle où est érigée la tour.

Un quartier blessé dans sa chair

À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, le sort du quartier où était implantée la tour risqua pourtant de basculer. Dans la nuit du 11 au 12 juin 1940, trois vagues de bombardements traversèrent le ciel genevois. Aux commandes de leurs aéronefs, des aviateurs anglais lâchèrent huit projectiles de 170 kg sur le quartier de Champel. Les quartiers de Plainpalais et Carouge furent aussi visés fortuitement par les pilotes britanniques ; peut-être même que ceux-ci pensèrent que la tour de Champel était un observatoire idéal pour les soldats de la défense aérienne ennemie. En réalité, partis de la fière Albion, les pilotes anglais cherchaient à atteindre les usines de fabrication de chars blindés et d’avions militaires situées à Gênes (Genoa sur leurs cartes), mais confondirent peut-être ce nom apposé sur leurs cartes avec celui de Geneva.

Il faut dire que l’Italie de Mussolini venait d’entrer en guerre aux côtés des Allemands deux jours plus tôt, qu’il faisait mauvais temps et que les pilotes suivaient cette route pour la première fois. Un grand nombre de soldats suisses logeaient alors à l’hôtel Beau-Séjour qui fut touché par un tapis de bombes. Un mort fut retrouvé dans les décombres de l’annexe de l’hôtel et deux personnes succombèrent à leurs blessures dans les jours qui suivirent.

En route vers un nouveau destin

L’hôtel fut finalement racheté par l’État de Genève en 1943, à la suite de la disgrâce dans laquelle tombèrent les bains publics, lorsque les conditions d’hygiène furent améliorées dans les appartements privés, désormais dotés de salles de bain. Cela sonna le glas de ce magnifique défi lancé par des pionniers et aventuriers croyant fermement au potentiel de Genève pour les vertus naturelles.

L’hôtel abrita temporairement le siège de la Croix-Rouge avant d’être rasé en 1957. On y construisit à sa place la clinique Beau-Séjour, qui est encore aujourd’hui une dépendance de l’hôpital universitaire cantonal (HUG).

En 1976, le conseil municipal de la ville approuve un plan localisé de quartier dont la particularité était de conserver la tour. Les promoteurs proposèrent alors à la ville de leur céder gratuitement le terrain et la tour en échange de la restauration de cette dernière. Les travaux furent finalement réalisés en 1988. On considéra alors que la tour méritait d’être inscrite à l’inventaire, même si l’intérieur, non rénové, restait dans un état déplorable. Elle est inscrite depuis 2003 sur la liste des bâtiments méritant de faire l’objet d’un entretien spécifique.

« L’édicule constitue un témoignage historique et architectural dont l’intérêt augmente au fil du temps. C’est, hélas, un bâtiment fragile en raison de ses matériaux de construction, la molasse supportant mal les eaux de ruissellement », note Véronique Palfi dans son étude.

DAVID RIPOLL LE COUP D’OEIL DE L’HISTORIEN SUR UN PROJET TROP PEU CONNU DES GENEVOIS

la tour de champel

Pour cet historien qui travaille au Service de l’inventaire des monuments d’art et d’histoire du canton de Genève, ainsi qu’à la direction du département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité (DACM) de la ville, le site des Bains de Champel nécessite une analyse assez pointue en ce qui concerne sa réalisation. Deux bâtiments y ont fortement imprégné le paysage de ce projet, à savoir d’une part, le bâtiment des bains et, d’autre part, le Grand Hôtel. Par contre, le quartier des villas allait dans le sens d’une dilution de ce concept. Il ne reste aujourd’hui plus que le quartier des villas comme signal fort de ce concept, qui est désormais totalement dissocié des parties manquantes qui demeurent très importantes pour celui-ci. On peut trouver encore aujourd’hui de nombreuses traces d’éléments qui sont méconnus du concept global élaboré à l’époque, tels que des cheminements.

La question qui se pose de manière récurrente est cependant de savoir pourquoi le projet de Champel-les-Bains ne représente-t-il pas un emblème qui aurait pu retenir plus d’attention et obtenir plus de soutien de la part des pouvoirs publics.

« Je ne crois pas que des décisions erronées aient été prises dans le contexte de l’époque. Avec les années, le concept d’hydrothérapie – qui constituait le point fort du projet – n’a pas répondu totalement à ses objectifs. L’approche médicale de la santé a évolué. Il a bien marché quand la conjoncture y était favorable », explique David Ripoll. Pour lui, il est indispensable que les gens tout comme les médecins croient en l’hydrothérapie et la défendent. Dès l’instant où elle évolue dans une autre direction, sa justification est mise à mal. Cela a été une question de mode : « À l’époque, on croyait fermement que l’eau descendant des glaciers revivifiait les organes du corps humain ». Ce concept a ensuite été concurrencé par une alternance entre les bains d’eau froide et chaude. « On ne peut pas dire que c’est faux », précise l’historien, « même si les bains s’inscrivent plus dans l’optique du bien-être que dans un objectif de soin médical ».

Le projet de Champel-les-Bains n’a pourtant pas disparu en raison de la concurrence des autres bains publics qui s’ouvraient dans la ville de Calvin. L’un, très ambitieux, avait été élaboré sur la base du bâtiment du Pont de la Machine.

D’autres projets ont existé par exemple aux Eaux-Vives. C’est vrai qu’à l’époque, la tradition des bains était très ancrée dans la population. Aujourd’hui, cette habitude a tendance cependant à revenir à la mode. Il n’y a qu’à penser aux nouveaux bains des Eaux-Vives. « On peut aussi faire un parallèle avec Zurich où ce concept d’hydrothérapie est très ancré dans les habitudes des gens », rappelle David Ripoll.

À Genève, le concept d’hydrothérapie a bien fonctionné durant une quarantaine d’années. Il est parvenu à imprégner la ville. Ce n’est qu’ensuite que l’intérêt pour ce concept s’est amenuisé. Il avait pourtant tous les atouts pour gagner. Il est fort dommage que ce lieu soit aussi méconnu, car il est resté un peu à l’écart des centres névralgiques et du tumulte du centre-ville. Or, il présente un réel intérêt, étant donné qu’il a été construit avec des matériaux de belle facture et de bonne qualité.

Références :

– Champel-les-Bains, livre paru aux éditions Infolio sous la direction de David Ripoll ;

– Tour de Champel, étude historique réalisée par Véronique Palfi et parue en décembre 2007 sous l’égide de la Conservation du patrimoine architectural de la ville de Genève.

Pierre-Henri Badel

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Two of them are key works in the instrument’s repertoire: the Sonata op.119 of Prokofiev (1949), one of the pieces most frequently played in cello recitals, and the Concerto op.85 of Elgar (1919), a favourite with concerto soloists for its rare balance between pyrotechnics and expressive profundity, which the young Hungarian cellist defends with nobility, lyrical continuity and natural virtuosity, perfectly supported by the Geneva Chamber Orchestra . To complete his triptych, István Várdai has chosen Janáček’s ‘Fairytale’ (1910), a masterpiece whose less obvious lyricism is magisterially served by an interpretation emphasising clarity of line and narrative structure, avoiding the pitfall of facile grandiloquence.

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István Várdai is the recipient of many international prizes: in addition to winning the 63rd Geneva Music International Competition (as well as three special prizes there – the Audience Prize, Pierre Fournier Prize, and “Coup de Cœur Breguet” Prize), he also received third prize and a special prize at the Tchaikovsky Competition in Moscow (2007), a scholarship from the Feuermann Competition of Berlin (2006), first prize at the Johannes Brahms International Competition in Austria (2006), and first prize at the David Popper International Music Competition in Budapest on three separate occasions.

Born in Hungary, István Várdai studied with László Mez ̋o at the Franz Liszt Academy of Budapest from 2004, and entered Reinhard Latzko’s class at the Vienna Academy of Music in 2005. He has also been taught by Natalia Gutman, Natalia Shakhovskaya, János Starker, and Frans Helmerson. Since making his debut in 1998 at The Hague (Netherlands), he has appeared in London, Florence, Prague, Kobe, Frankfurt, Moscow, Munich, St. Petersburg, New York, and China. He has given many concerts as a soloist under the direction of Ádám Fischer and Zoltán Kocsis, with the St. Petersburg Symphony Orchestra and the Franz Liszt Chamber Orchestra (direction János Rolla). In 2006, he played Beethoven’s Triple Concerto with Jenö Jandó (piano), Barnabas Kelemen (violin), and the Pécs Philharmonic Orchestra (Hungary) under the direction of Zsolt Hamar, then Haydn’s Concerto in D with the Austro-Hungarian Orchestra. He has performed Tchaikovsky’s Rococo Variations with the Franz Liszt Chamber Orchestra in Hungary and in Prague, Moscow, and London.

Following his success at the Geneva Competition, István Várdai has received many engagements for the period from 2009 to 2011, including concerts as a soloist with the Orchestre de la Suisse Romande, the Orchestre de Chambre de Genève, and Collegium Musicum Basel, and recitals all over Europe, notably the Alba, Radio France-Montpellier, and Davos festivals. 

+ Balázs Fülei

Born in Kecskemét (Hungary) in 1984, Balázs Fülei began his musical studies with Katonáne Szabó Judit, and then entered the Béla Bartók Conservatory where he was taught by Gábor Eckhardt and Balázs Reti. He completed his studies with György Nádor and Balázs Reti at the prestigious Franz Liszt Academy in Budapest, from which he obtained his concert diploma with honours in 2008. Alongside this, he also participated in masterclasses with Amadeus Webersinke, Florent Boffard, Ferenc Rados, Gábor Csalog, Norma Fischer, Zoltán Kocsis, Bertrand Ott, Jan Marisse Huizing, Jan Wijn, Boris Berman, and György Kurtág.

Balázs Fülei regularly appears as a soloist in Europe (notably the Ferruccio Busoni Festival), China, Japan, Australia, and the USA (Miami International Piano Festival). He has won many first prizes, including those of the 10th Hungarian National Piano Competition and the Andor Földes Competition of the Franz Liszt Academy (2003) and the Arcangelo Speranza International Competition in Taranto (Italy, 2005), as well as third prize at the Ettore Pozzoli International Competition in Milan-Seregno (2007).

Balázs Fülei also received a special prize at the 13th International Tchaikovsky Competition in Moscow, and appeared at the Amsterdam Concertgebouw, Diligentia Den Haag, and in various other European capitals as part of the New Masters on Tour programme in 2007. In May 2006 he recorded a DVD of the ballades of Chopin and Liszt in Tokyo, going on to make his debut at Carnegie Hall in New York in 2008.

Balázs Fülei is the partner of choice of István Várdai, with whom he shares a passion for chamber music and for giving first performances of works by Hungarian composers. 

+ The Geneva Chamber Orchestra

Under the leadership of Michael Hoffstetter, successor to Thierry Fischer and Lev Markiz, the OCG ( Geneva Chamber Orchestra ) has taken its rightful place on the musical scene in Switzerland and abroad and has joined the ranks of the top orchestras, as the only one of its kind in the Alemannic musical world. In addition to the use of natural brass and Classical bows for those repertoires which require them, Michael Hoffstetter has succeeded in giving the OCG a highly original identity chiefly through his quest for the style appropriate to every work it plays, from the seventeenth century to our own time.

The orchestra’s new reputation has attracted the most eminent artists. After Armin Jordan, Paul Goodwin, Arnold Östman and Howard Griffiths, other renowned conductors have regularly directed it, including Alessandro de Marchi, Christopher Hogwood, Arie van Beek, François-Xavier Roth, Juraj Valˇcuha, Manuel Valdivieso, Claudio Scimone, Kenneth Montgomery, Simon Gaudenz, and Patrick Lange. Among the soloists who have appeared with the orchestra are Aldo Ciccolini, Katia and Marielle Labèque, Fazil Say, Nicholas Angelich, Jean-Guihen Queyras, Akiko Suwanai, Nobuko Imai, the Trio Wanderer, Gilles Apap, David Greilsammer, Tedi Papavrami, François Guye, and the singers Matthias Goerne, Bo Skovhus, Max Emanuel Cencic, Nathalie Stutzmann, Jane Archibald, María Bayo, and June Anderson, not forgetting Olivier Py as the narrator of Schumann’s Manfred in October 2008. The OCG presents an annual season of concerts in Geneva, many of which are recorded by Radio Suisse Romande, and regularly collaborates with the City of Geneva (“Sunday Concerts’, ‘Summer Serenades”), choirs from Geneva and elsewhere in French- speaking Switzerland, the Geneva Competition, and the Haute École de Musique of the Geneva Conservatoire. The OCG is regularly invited to accompany ballet and opera at the Grand Théâtre of Geneva, where its first operatic production, Handel’s Ariodante , attracted great attention in November 2007.

After an exceptionally successful tour of Germany in 2006, the orchestra was invited back to the Rheingau Festival in 2008. It gave the official concert of the Americas Cup in Valencia in June 2007; the subsequent tour with María Bayo ended at the Festival of San Sebastián, where the concert was broadcast live by the Radio Nacional de España, France Musique, and Radio Suisse Romande-Espace 2.

The OCG has become a frequent visitor to the recording studio. Its most recent CD, a programme of Rossini arias conducted by Michael Hofstetter and sung by the countertenor Max Emanuel Cencic, released on EMI-Virgin Classics, won the Prix de l’Académie du Disque Lyrique in April 2008. Another recording on the Universal label is planned for 2010. 

+ Simon Gaudenz

In 2009 Simon Gaudenz won the Deutscher Dirigentenpreis, the most richly endowed award for conductors in Europe. Among his many other distinctions are first prize in the Gennady Rozhdestvensky Competition in 2006, the scholarship of the Akademie Musiktheater Heute of the Deutsche Bank, and sponsorship from the Dirigentforum des Deutschen Musikrats (2004-2009). In 2009 he was distinguished for the third time by the Aargauer Kuratorium of the Schweizer Kulturstiftung for his “contribution to artistic creation”.

An internationally sought-after guest conductor, he has appeared with the Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, the Orchestre National de France and Orchestre National de Lyon, the Tonhalle-Orchester Zürich, the Deutsche Symphonie-Orchester Berlin, the Sinfonieorchester Basel, the Monte Carlo, Strasbourg, and Luxembourg Philharmonic Orchestras, the Düsseldorfer and Stuttgarter Symphoniker, the Beethoven Orchester Bonn, and the Tiroler Sinfonieorchester, among others.

Since the 2004/05 season Simon Gaudenz has been principal conductor and artistic director of the Collegium Musicum Basel, after four years as artistic director of camerata variabile basel. He has made many radio and CD recordings. Simon Gaudenz studied clarinet, composition and conducting in Lucerne, Graz, Freiburg, and Salzburg. He has been influenced by collaborations with Leon Fleisher, Kurt Masur, David Zinman, Eliahu Inbal, and Reinhard Goebel and Arnold Östman in the field of historical performance practice.

He has been invited to be a jury member at the Gennady Rozhdestvensky Competition in Moscow in 2010 alongside Sir Simon Rattle, Bernard Haitink, Paavo Berglund, and Neeme Järvi. 

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Le Fonds Chappuis à Photo Elysée

Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Photo Elysée pour mieux comprendre la politique d'acquisition de l'institution. La conservatrice Fanny Brülhart a répondu à nos questions.

Fête des vignerons 1955

Le cortège de la Fête des vignerons voit défiler de nombreuses divinités: Bacchus, Silène, Cérès et tant d'autres. En 1955, c'est un amateur qui capte ce spectacle grâce à une caméra super 8. L'éclat des couleurs vaut le détour.

la tour de champel

Nos vies : un siècle d’histoire des Suisses par leurs images

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la tour de champel

Moscow Vnukovo airport (VKO)

Location details, contact information, airlines, departure and arrival flight status, transportation, facilities and services, parking, special passenger amenities, nearby hotels and answers to passengers' frequently asked questions.

 Passenger Guide

 general information.

Moscow-Vnukovo International Airport, opened on July 1, 1941, is one of the airports serving the country's capital. It operates domestic flights and international destinations in Europe, Asia, the Middle East, North America and the Caribbean. Official Website: vnukovo.ru

Number of Terminals - 1 - Open 24 hours a day.

Annual passenger traffic: 16.4 million passengers went through it in 2022.

Tel: +7 495 937 5555. There is an information counter on the ground floor of the terminal, next to the main entrance.

 Location

The airport is located in the Vnukovo district, 28 km (18 miles) southwest of Moscow.

 Departures

 arrivals,  airlines,  facilities and lounges,  overnight stay,  transportation,  car hire, car rental agencies.

Rentmotors (Tel +7 916 724 0455 - 8:00 am to 8:00 pm) and RexRent (Tel +7 495 981 1917 / 800 250 1213 - 9:00 am to 9:00 pm) have offices in the Arrivals Hall.

 Parking

Parking services at moscow vnukovo airport (vko).

Several parking options available. Payment is made at the stations located at the exit of each sector. More information: Tel +7 495 436 7893 / 7892. Tariffs

P1 & P2 - Multi-level facilities in front of the terminal. First 15 minutes are free. P6 - Long-stay area located in Vnukovo village, on Aeroflotskaya Street.

It is important to request assistance in advance (up to 48 hours before departure) and to describe your needs precisely. A wheelchair can be requested to move around the terminal and board the aircraft with the help of a lift. A special waiting room, induction loops for the hearing impaired, ramps and lifts are also available. More information: Tel +7 495 436 6189.

Latest updates: May 12, 2023

VIP Lounge Pass

What to know before having a Flight

IMAGES

  1. Tour de champel stock photo. Image of geneva, structure

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  2. La Tour de Champel ::: dronestar.ch

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  3. Genève, Tour de Champel

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  4. GAUI 330X-s

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  5. Tour de Champel (Genève)

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  6. La tour de Champel et la villa Moriaud

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COMMENTS

  1. Tour de Champel

    La tour de Champel est un bâtiment situé à Champel, dans la ville de Genève en Suisse. Elle est édifiée en 1877 pour le compte de David Moriaud, promoteur des bains thérapeutiques de l'Arve. Centré sur les vertus thérapeutiques des eaux de l'Arve, ce lieu de villégiature était relié à la gare par un tramway. ...

  2. Tour de Champel

    C.Parodi/Ville de Genève. Tour de Champel. La Tour de Champel est édifiée en 1877 pour le compte de David Moriaud, promoteur des bains thérapeutiques de l'Arve, fondés à proximité en 1874. Centré sur les vertus thérapeutiques des eaux de l'Arve, ce lieu de villégiature était relié à la gare par un tramway.

  3. La tour de Champel

    Bosch, Arnaud. « Champel ou la colline aux sombres secrets ». Trajectoire, n°112, 2015. En ligne ici. Palfi, Véronique. « TOUR de CHAMPEL. 7, chemin de la Tour-de-Champel. Étude historique ». Parue en décembre 2007 sous l'égide de la Conservation du patrimoine architectural de la ville de Genève.

  4. A quoi servait la Tour de Champel

    Vous retrouvez ces informations sur la page du site de la Ville de Genève consacrée à la Tour de Champel. Ce type de fausse ruine néo-médiévale est alors très apprécié ; on en trouve plusieurs exemples à Lausanne dès les années 1820-1830 comme nous le rappelle Paul Bissegger dans son ouvrage Le Moyen Age romantique au Pays de Vaud ...

  5. La tour de Champel

    La tour de Champel et la villa Moriaud vers 1900. Surplombant l'Arve du sommet de ses falaises, cette tour d'inspiration néo-gothique fut édifiée en 1877 pour le compte de David Moriaud, promoteur des bains hydrothérapiques de Champel, qui souhaitait offrir à ses clients une perspective romantique depuis son établissement situé en contre ...

  6. Curiosités du quartier de Champel

    La Tour de Champel: salon de thé pour curistes célèbres. Surplombant les falaises de Champel, cette tour de style néo-gothique est aménagée en salon de thé pour les curistes des Bains thérapeutiques de l'Arve fondés à proximité en 1874 et démolis en 1991. Centré sur les vertus thérapeutiques des eaux de l'Arve, ce lieu de villégiature était relié à la gare par un tramway.

  7. Tour de Champel

    Tour de Champel, « folie » néogoth. constr. par l'arch.-entrep. Charles Ellès en 1877 pour l'avocat et poète David Moriaud, promoteur de tout le quartier environnant les Bains de Champel. Remploi des matériaux de la tour Auzias, jouxtant l'anc. arcade du Mo- lard (démolie).

  8. Tour de Champel: All You Need to Know BEFORE You Go (with Photos)

    Hotels near Tour de Champel: (0.91 km) La Cour des Augustins - Boutique Gallery Design Hotel (1.57 km) Hôtel Les Armures (0.48 km) Cite Universitaire de Geneve (1.44 km) Ibis Styles Geneve Carouge (1.77 km) Fraser Suites Geneva; View all hotels near Tour de Champel on Tripadvisor

  9. Champel

    Champel est un quartier résidentiel de la ville de Genève, en Suisse.Ses nombreux espaces verts, ses immeubles cossus avec de luxueux appartements et sa proximité du Centre-Ville lui confèrent une situation privilégiée et en font l'un des quartiers « chics » de la ville de Genève. La tour de Champel, dominant les falaises de l'Arve, le plateau de Champel, ainsi que le Parc Bertrand ...

  10. Champel

    Champel is a neighborhood in the city of Geneva, ... The neo-gothic 'Tour de Champel' on the edge of the cliffs overlooking the Arve is a scenic view. Notable people. Michael Servetus (1509 or 1511 - 1553), Spanish theologian, physician, cartographer, and Renaissance humanist, was executed at the Plateau of Champel;

  11. La tour de Champel

    La tour de Champel. Chemin de la Tour de Champel 15, 1206 Genève, Suisse. Carte postale ancienne. Mauro Bernardi. La tour de Champel et quelques villas avoisinantes, vues probablement depuis la clinique La Colline à l'avenue Beau-Séjour, au début du XXe siècle. Vous devez être connecté/-e pour ajouter un commentaire.

  12. Chemin de la Tour-de-Champel

    La Tour de Champel est édifiée en 1877 pour le compte de David Moriaud, promoteur des bains thérapeutiques de l'Arve, fondés à proximité en 1874. Centré sur les vertus thérapeutiques des eaux de l'Arve, ce lieu de villégiature était relié à la gare par un tramway. Parmi sa clientèle, on peut citer l'auteur Guy de Maupassant, le pianiste et compositeur Camille Saint-Saëns ...

  13. Tour de Champel

    Der Tour de Champel ist ein Turm in Champel im Schweizer Kanton Genf. Das neogotische Gebäude steht über dem Steilufer der Arve. Geschichte. Der Turm wurde 1877 für einen Förderer der therapeutischen Bäder an der Arve namens Daniel Moriaud erbaut, der Name des Architekten ist unbekannt. ...

  14. CHAMPEL FLORISSANT

    La Tour de Champel, dominant les falaises de l'Arve, le plateau de Champel ainsi que le Parc Bertrand consti-tuent les lieux emblématiques du quartier. Créé au XVII ème siècle et légué entièrement à la Ville en 1940, le Parc Bertrand est l'un des plus vastes de Genève. Il accueille

  15. La tour de Champel

    Une image bien connue de la tour de Champel, probablement prise peu de temps après sa construction, en 1877. Sur la gauche, au bord de la rivière, l'édicule enc...

  16. La tour et les bains de Champel

    La tour de Champel n'en reste pas moins un témoin emblématique de cette période bénie des dieux pour l'économie du quartier. L'exploitation des flots tumultueux et vivifiants qui descendaient des glaciers qui couvraient les Alpes revient à quelques pionniers du thermalisme à Genève. Pour comprendre les tenants et aboutissants de ...

  17. Tour de Champel

    Chemin de la Tour de Champel 7 Champel, Geneva 1206 Switzerland. Reach out directly. Visit website. Full view. Best nearby. Restaurants. 1,690 within 5 kms. Le Bistrot Dumas. 205. 0.5 km $$$$ • French • European • Vegetarian Friendly. La Tanière. 65. 0.4 km $$$$ • French • Swiss • European.

  18. István Várdai (Cello)

    István Várdai is the recipient of many international prizes: in addition to winning the 63rd Geneva Music International Competition (as well as three special prizes there - the Audience Prize, Pierre Fournier Prize, and "Coup de Cœur Breguet" Prize), he also received third prize and a special prize at the Tchaikovsky Competition in Moscow (2007), a scholarship from the Feuermann ...

  19. Genève, la Tour de Champel

    La Tour de Champel pendant la démolition de la maison Moriaud-Nottbeck. Négatif noir/blanc 4,5x6. Consulter Dossiers Communauté Forum Blog . ... Genève, la Tour de Champel . mai, 1978 . tour de champel, Genève . Claude-André Fradel . Claude-André Fradel . Repérage . L'Inédit .

  20. Town

    Vnukovo. Vnukovo District is an administrative district of Western Administrative Okrug, and one of the 125 raions of Moscow, Russia. Most of the district is occupied by Vnukovo International Airport, a small adjacent residential area, and a separate residential micro-district. Photo: Ssr, CC BY-SA 3.0. Ukraine is facing shortages in its brave ...

  21. Moscow Vnukovo airport (VKO)

    General Information. Moscow-Vnukovo International Airport, opened on July 1, 1941, is one of the airports serving the country's capital. It operates domestic flights and international destinations in Europe, Asia, the Middle East, North America and the Caribbean. Official Website: vnukovo.ru. Number of Terminals - 1 - Open 24 hours a day.

  22. Vnukovo International Airport Map

    Vnukovo International Airport. Vnukovo, formally Vnukovo Andrei Tupolev International Airport, is a dual-runway international airport located in Vnukovo District, 28 km southwest of the centre of Moscow, Russia. Map.